Les associations face à la mondialisation

Publié le dimanche 4 août 2002 par admin_sat

Le centième anniversaire de la Loi de 1901 sur les associations coïncide,
en France, avec l’année 2001 proclamée par le Conseil de l’Europe et
l’Union européenne "Année européenne des langues". Par sa vocation
résolument tournée vers les relations et les échanges à visage humain sans
frontières, l’association SAT-Amikaro (67, avenue Gambetta, 75020 Paris,
esperohm@club-internet.fr) appelle toutes les organisations, et aussi les
élus, à une réflexion approfondie sur les enjeux et les risques d’un choix en
matière de communication linguistique en Europe comme dans le monde.
La société paie aujourd’hui au prix fort des choix politiques irréfléchis, ou
dictés par des groupes de pression peu soucieux de l’aspect humain des
choses, qui ont été effectués durant les dernières décennies dans les
domaines de l’énergie, de l’environnement, des transports, de l’agriculture,
de la santé, etc. La facture sera encore plus lourde pour les générations
montantes. Le risque d’un choix linguistique aux conséquences
économiques et politiques tout aussi désastreuses existe bel et bien. Des
voix s’élèvent déjà contre la politique du fait accompli qui prend les traits
díun jeu truqué, et contre l’absence de débat à ce sujet.
Les associations ont de plus en plus intérêt à mieux connaître ce que font
celles qui, tant dans l’Union européenne que dans le monde, ont les mêmes
objectifs qu’elles. Or, la barrière des langues ne peut être abolie par une
langue dominante qui contribue à la fracture linguistique et à
l’accroissement des déséquilibres du fait qu’elle reste rudimentaire pour la
majeure partie de ceux qui l’apprennent durant des années et à grands frais.

Bases de réflexion sur le web :

 http://www.geocities.com/c_piron
 http://babel.ruc.dk/ tovesku/newbook.htm
 http://www.esperanto.net (documentation en 41 langues)
 http://www.esperanto-sat.info
Ouvrage essentiel pour comprendre :
"Le défi des langues - Du gâchis au bon sens" (L’Harmattan, Paris) par Claude Piron,
psycholinguiste après avoir été traducteur de l’Onu et de l’OMS pour l’anglais, l’espagnol, le russe et le chinois, puis chargé d’enseignement à la faculté des sciences de l’éducation de l’université de Genève.