En Iran aussi

Publié le vendredo 1a oktobro 2004 par admin_sat , mis a jour le ĵaŭdo 30a septembro 2004

L’espéranto connaît un certain succès au nord de l’Iran, à l’université de Mazandaran, à Babolsar, près de la Mer Caspienne (v. page 8) grâce à Mme Zahra Karimi (au centre sur la photo). Professeur d’économie, elle avait profité de sa participation à un colloque à l’Université de St Quentin-en-Yvelines pour effectuer une tournée de conférences en espéranto en France en juin 2003 (voir La SAGO n° 0, oct. 2003).

Le prestige dont jouit l’espéranto en Iran remonte au début du siècle dernier. Il fut introduit dans le pays en 1901 par M. Abesgus, employé de banque russe d’abord à Bakou puis à Téhéran, E. Rebrik à Resht et A. Ter Hovhanisians à Tabriz.

Des articles sur l’espéranto parurent dans le journal Begar en 1910. En 1911, Abdul Baha proclama que tout membre de la foi bahaïste devait apprendre l’espéranto.

Des cours furent ouverts en 1912. En 1913, il y en avait déjà à Tabriz, Téhéran, et cinq autres villes. En 1916, le prince Bahmen Shidani et un employé de banque russe,
Resser, entreprirent ensemble une propagande intensive à Téhéran. La Perse fut l’un des pays qui apportèrent leur soutien à l’espéranto auprès de la Société des Nations en 1921. Le mouvement retrouva une certaine vigueur au moment de la chute du chah. Malgré les entraves de la guerre et de la situation générale, il fait toujours preuve d’une belle vivacité comme en témoigne la revue culturelle bilingue SabzandiÒan en persan et espéranto.