Dans l’air du temps

Publié le ĵaŭdo 14a februaro 2002 par admin_sat , mis a jour le dimanĉo 8a aŭgusto 2004

L’art met de l’air...

Après avoir sorti un CD de chansons de Georges Brassens interprétées par Jacques Yvart dans cette langue montante qu’est l’espéranto, les éditions musicales Vinilkosmo ont franchi un nouveau pas avec quinze chansons chantées dans cette même langue par Morice Benin sous le titre "In-spir’", un mot qui, sous cette forme, peut évoquer l’inspiration tout autant qu’un souffle au féminin. C’est beau, c’est grand, c’est généreux... C’est la liberté, l’égalité, la fraternité sans frontières que Benin prêche dans des airs ! L’amitié, aussi, mais elle, elle ne figure sur aucun frontispice. On peut trouver ce CD à la FNAC, chez Vinilkosmo, 31450 Donneville. Tél. : 05 61 81 95 65. Fax : 05 34 66 04 15 eurokka@club-internet.fr ou le commander en ligne sur : http://www.vinilkosmo.com

L’armée de l’air

"L’Alpha", publication de l’Association des Anciens Élèves de l’École Militaire de l’Air, a consacré cinq pages à un article (à suivre) intitulé "L’espéranto, langue seconde universelle". Après avoir dressé un bref portrait de Carlo Bourlet, qui appartenait à l’élite scientifique du début du siècle passé, l’auteure, Madeleine Foulon-Bourlet, a tenu à laisser la parole à son illustre ancêtre en reproduisant tout simplement un conférence qu’il présenta à l’École supérieure de marine.
Et pourtant, un siècle après, les mêmes problèmes encore non résolus ne sont-ils pas toujours d’actualité ? Ne pourrait-on dire encore de nos jours, comme Carlo Bourlet :

"Ce n’est donc pas une langue unique que nous voulons ; ce que nous voulons, c’est que, dans tous les pays, toutes les classes de la société, qui en ont besoin, aient une langue auxiliaire commune. Nous voulons que, non seulement les gens qui reçoivent une instruction secondaire, mais aussi ceux qui n’ont qu’une instruction primaire puissent posséder cette langue seconde, servant de truchement universel, cette langue qui serait la langue de l’humanité ; et nous avons la conviction que, loin d’étouffer les nationalités, son existence ne ferait que les fortifier, puisqu’elles permettraient à toutes les nations, les petites aussi bien que les grandes, de conserver leur propre idiome, en leur fournissant un moyen facile, commode et simple, de communiquer avec les autres pays."