Défendons le monde contre l’anglolâtrie et autres comportements fumeux !

Publié le mardi 6 novembre 2007 , mis a jour le samedi 10 novembre 2007

Je suis un peu effaré par le mépris ("espéranteux" !) manifesté par l’auteur à

l’égard d’une des plus belles tentatives humaines, totalement désintéressée, que représente l’esperanto. A mon sens cela ne peut traduire qu’une réelle ignorance, qui se manifeste déjà dès le début de l’article : Zamenhof n’était pas dentiste, mais médecin ophtalmologiste. L’anglais est une très belle langue, sa littérature est très riche. Mais pour la communication, c’est la pire des langues. La raison majeure est l’absence de relation fiable entre l’oral et l’écrit, et l’évolution permanente d’une langue d’usage trop courant. J’ai beaucoup travaillé l’anglais, j’ai assisté et suis intervenu dans beaucoup de congrès scientifiques. Je suis persuadé que la grande majorité de ceux dont l’anglais n’est pas la langue maternelle n’ont un peu compris un exposé que grâce aux diapositives, mais sont totalement largués quand la discussion s’engage entre vrais anglophones.

Au bout de 6 ans de latin au lycée, il me fallait un temps fou pour un thème de quelques lignes, plein de barbarismes. Après 6 ans d’allemand, de nombreuses lectures, Kafka, Gunther Grass, et des heures de travail, j’ai par deux fois fait péniblement des exposés de pharmacologie en Allemagne. J’ai beaucoup par plaisir travaillé le russe, et j’ai lu dans le texte Tolstoï, dont l’énorme Guerre et Paix, Dostoievski, Tchekhov, Boulgakov, Bounine.... J’ai pu faire un exposé à Moscou après 50 heures de travail avec mon professeur de russe. A 77 ans, pour ne pas mourir idiot, j’ai voulu savoir ce qu’était l’esperanto. Seul, avec la méthode Assimil (Je sais maintenant qu’il y a des cours interactifs sur internet). Six mois plus tard, j’avais traduit, ou plutôt réécrit en esperanto mon ouvrage "La Fume", 250 pages, avec un immense bonheur à manipuler cette merveille de logique, ce jeu de lego linguistique. Après ce temps et des années de pratique de l’anglais, je n’en serais pas à la moitié du travail. En allemand ou en russe, j’en serais à peine à dix pages, bourrées de fautes. J’ai pu présenter cet ouvrage oralement dans un congrès, avec discussion en esperanto, et le bonheur de comprendre et d’être compris. Dans une Europe avec autant de langues, la rigueur de l’esperanto et sa facilité d’apprentissage en feraient la langue pivot qui devient incontournable. Une langue précise et neutre. Je rêve de l’esperanto à l’école primaire, un outil d’analyse grammaticale bien supérieur au latin, qui remettrait de l’ordre dans la tête des enfants.”


Le professeur Robert Molimard, auteur de “La Fume - Smoking”, qu’il a traduit et publié en espéranto (éd. Sides) sera l’invité de SAT-Amikaro à l’occasion de la Journée Zamenhof (“Zamenhof-Tago”) qui se tiendra à son siège, 134, Bd Vincent Auriol, Paris 13ème (métro “Nationale” tout proche) le dimanche 16 décembre à 14h 30. Ouvert à tous dans la limite des places disponibles. Le professeur Molimard dédicacera ses ouvrages.

De son côté, Henri Masson dédicacera aussi “L’homme qui a défié Babel” en français et en espéranto (version en espagnol disponible).

Dans son numéro du 29 septembre, “Victoire”, le supplément du grand quotidien belge “Le Soir”, a consacré 3 pages à un article fort documenté de Gilles Bechet sous le titre “Chu vi parolas esperanton ?”, avec beaucoup de témoignages et d’avis. "L’homme qui a défié Babel", seule biographie en français du Dr Zamenhof en édition de librairie, y est mentionnée. Deux chapitres de cet ouvrage et la préface du prof. Louis Christophe Zaleski-Zamenhof ont été mis en ligne en français et en espéranto et peuvent être lus librement sur le site de SAT-Amikaro.


Le tabagisme ?

C’est 4,9 millions morts dans le monde, dont 60 000 en France, les incendies, sans compter les souffrances, les drames familiaux et autres conséquences incalculables qui en résultent. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tabagisme

C’est la première cause de décès évitables, mais nombreux sont les hommes et les femmes qui, malgré le désir d’en finir, ne parviennent pas à se libérer de cette dépendance.

En 2003, le Dr LEE Jong-wook, Directeur Général de l’OMS, a demandé aux pays de signer et de ratifier rapidement le traité international sur la lutte antitabac : http://www.who.int/features/2003/08/fr/