Forum Social Européen

12-15 novembre 2003, à Paris (75), St Denis (93), Bobigny (93), Ivry (94).
Et si l’on parlait aussi d’équité...

25 à 30 000 personnes, dont 60% d’autres pays d’Europe, sont attendues pour débattre sur les très nombreux problèmes de notre temps.

Il y sera question, entre autres, de commerce équitable, mais l’équité ne règnera pas pour autant dans la communication linguistique, puisque les cinq langues officielles seront cinq langues nationales dominantes dont trois ont un passé colonial : l’anglais, le français, l’espagnol, l’allemand et l’italien. En somme, une prime à l’expansionnisme et à l’inéquité linguistique.

Il ne sera pas question de s’y comprendre toujours et partout, puisque les organisateurs lancent des appels pour qu’un millier de traducteurs veuillent bien se manifester. Et comme un interprète n’est pas omniprésent et ne fonctionne pas 24h sur 24, il n’est pas nécessaire de cogiter longtemps pour comprendre qu’il y aura des problèmes pour bien se comprendre en tout lieu et à tout moment, parfois même lors de séances plénières (55), séminaires (250) ou ateliers (250), avec des interprètes pour la plupart non professionnels : bonjour les erreurs et les approximations, car il est connu que la formation à la profession d’interprète est particulièrement difficile et éprouvante pour les nerfs.
Langue de l’équité par excellence, l’espéranto sera évidemment présent à travers des stands de la Fédération Espérantiste du Travail (FET), de SAT et de SAT-Amikaro, dans des villages associatifs.

Pour plus d’informations, voir le site du FSE sur <http://www.fse-esf.org>, ceux de la FET <http://www.fetesperanto.lautre.net/>, de SAT <SAT, sennacia asocio tutmonda> et de SAT-Amikaro <http://www.esperanto-sat.info>.