L’occasion manquée

Publié le vendredo 1a junio 2007 , mis a jour le merkredo 30a majo 2007


Résumé de ses conclusions :

De l’enquête entreprise par le Secrétariat Général suivant décision de la 2ème Assemblée de la Société des Nations, il résulte que :

1. Laissant de côté la question d’une langue diplomatique, le besoin d’une langue auxiliaire pour les relations directes internationales semble être fortement ressenti.

2. La plupart des éminentes corporations scientifiques et commerciales qui ont étudié le problème se sont déclarées favorables à une langue neutre et simplifiée, qui n’attente en aucune façon au prestige des langues littéraires nationales, et elles recommandent en général l’espéranto.

3. L’espéranto semble être effectivement une des plus parfaites, vraisemblablement la plus simple, et en tous cas la plus répandue, des langues conventionnelles proposées.

4. L’espéranto convient pour remplir le rôle de langue auxiliaire, et son usage abondant, écrit et oral, lui a conféré les qualités d’une langue vivante et souple, déjà bien développée, et capable de s’enrichir encore.

5. L’espéranto est enseigné, soit obligatoirement, soit facultativement, dans des écoles publiques de 1er et de 2ème cycle de 17 états en fonction d’articles de loi, de décrets ministériels ou de décisions de responsables locaux.

6. Des expérimentations qui ont été faites prouvent que l’espéranto est d’acquisition très facile. En effet, des enfants européens et américains l’apprennent en un an à raison de deux heures chaque semaine ; et des enfants d’Extrème Orient l’apprennent en deux ans au même rythme hebdomadaire, alors qu’il leur faut six ans d’étude à raison de 4 à 5 heures par semaine pour acquérir une autre langue européenne. Pour des adultes, le temps requis est plus court : 25 à 40 leçons sont généralement suffisantes.

7. L’espéranto ne chargerait pas les programmes scolaires et il ne concurrencerait pas les langues de cultures nationales. L’expérience montre en effet qu’il aide à l’étude de celles-ci, et qu’il fait gagner du temps comme introduction logique au latin, au grec et aux langues modernes.

8. Les responsables scolaires qui incitent à l’enseignement de l’espéranto, souhaiteraient que sa pérennité soit garantie par une reconnaissance des états permettant à l’Académie d’Espéranto de contrôler l’évolution normale de la langue tout en préservant durablement son unité.

9. Le développement de l’espéranto est considéré par plusieurs gouvernements comme un progrès important de civilisation, mais son enseignement obligatoire dans les écoles dépend avant tout d’un consentement mutuel entre les états, garantissant un nombre suffisamment important de puissances prêtes à agir dans le même sens.

10. L’Autriche, la Bolivie, le Brésil, la Chine, le Danemark, l’Egypte, la Hongrie, le Japon, la Norvège et la Nouvelle Zélande ont déjà informé le bureau international de l’Union Universelle Télégraphique qu’ils étaient prêts à admettre l’introduction de l’espéranto parmi les langues nationales pour les communications internationales.

11. L’usage de l’espéranto semble répandre un esprit de solidarité internationale tout à fait conforme aux objectifs de la Société Des Nations...


Remarque : Ce même point 11 peut aussi s’appliquer par rapport aux objectifs de l’Onu.