Odessa-Aralsk 2004

Publié le lundi 8 septembre 2003 par admin_sat , mis a jour le dimanche 8 août 2004

Le but est à la fois de faire connaître à des milliers de personnes les régions qu’ils traverseront et d’agir en faveur de la liberté de l’information.
Un dossier de 16 pages en français explique plus en détail ce projet. Vous pouvez le demander à François Picard francoispicard@laposte.net.
Il se divise en trois parties qui traitent des trois aspects et buts de cette expédition :
1. Le Carnet de Voyage : sous diverses formes — site web, film, exposition de photos... Il leur permettra de faire connaître à un vaste public la façon de vivre de toutes les personnes rencontrées, leurs propres parcours, leurs aspirations, etc.
2. La liberté de la presse : en plus d’un regard sur ces régions à travers leurs habitants les plus simples (“L’Ukraine, la Russie et le Kazakhstan d’en bas” !), ils ont voulu observer une autre réalité de ces pays à travers leur presse. Sous forme de reportages, ils raconteront le fonctionnement des médias locaux. Prendre le pouls des médias d’un pays, c’est prendre le pouls ses libertés.
3. L’aventure : Effectuer ce trajet à vélo constitue un pari physique et psychologique important. Ce défi sportif sera réalisé dans des conditions de confort rudimentaires, et ils tenteront de loger le plus possible chez l’habitant. Cette proximité avec la population leur permettra de multiplier les rencontres et ainsi, d’alimenter leur Carnet de Voyage.

L’association "L’homme à tous vents" a été créée en 2003 à Clamart (banlieue sud-ouest de Paris) afin d’organiser, de financer et de promouvoir ce voyage.
A noter que François Picard a déjà rédigé un Carnet de Voyage sur l’ex-Yougoslavie en 1999 : http://site.voila.fr/devenise.
Cette fois-ci, tous les textes expédiés seront intégralement traduits en anglais et, les initiateurs l’espèrent fortement, en espéranto (avec probablement un petit décalage par rapport au site francophone). Ils sont déjà en relation avec certains membres de la section locale d’espéranto d’Anvers, en Belgique. Ils cherchent aujourd’hui à former un petit groupe d’espérantistes bénévoles qui se relaieront entre mars et août 2004 pour traduire les carnets de route du français à l’espéranto afin d’alimenter le site internet. La quantité de travail ne sera pas très importante (ce sera selon la disponibilité des bénévoles), mais il devra être vite fait et bien fait ! Les traducteurs sont priés de proposer leur aide à François PICARD (copie bienvenue au Service de Presse de SAT-Amikaro). A noter qu’il ne connaît pas l’espéranto, mais que l’idée qui est liée à cette langue lui est profondément sympathique.

Veuillez diffuser l’information, particulièrement, mais pas seulement, dans les pays mentionnés. L’espéranto a beaucoup souffert de la désinformation. Il est important que ses usagers et sympathisants se sentent concernés par ce projet courageux, partout dans le monde, surtout lorsque l’information risque de devenir une marchandise en raison de la loi de la jungle du libéralisme économique, lorsque de véritables menaces planent lourdement sur le journalisme libre et indépendant.

Que les animateurs de cours et les centres de stages veuillent bien attirer, avec insistance, l’attention de leurs élèves sur l’accroissement rapide des besoins de traductions de ou vers l’espéranto, et aussi sur le besoin urgent d’enseignants qualifiés en plus grand nombre.