La politique linguistique du Père O.K.

Publié le vendredi 15 juin 2001 par admin_sat , mis a jour le dimanche 8 août 2004

Bien peu de place est laissée aux jeunes citoyens de quelque pays que ce soit quant à une réflexion personnelle et approfondie sur les questions de communication linguistique internationale, d’aliénation culturelle, de respect du principe d’égalité des chances. Il leur est dicté qu’il faut apprendre au moins deux langues étrangères, et lourdement suggéré de "choisir" l’anglais, de dire "O.K." à l’anglais et de le répéter,
Cette politique du Père O.K. est une belle façon de renforcer l’emprise des pays du réseau "Echelon" sur le reste du monde.

Puisque le Père O.K. le dit, c’est à qui répétera que l’anglais ne doit plus être considéré comme une langue étrangère.

A l’ère du "politiquement correct", penser, réfléchir, c’est déjà désobéir.

Que de temps serait pourtant gagné dans la construction d’une Europe à visage humain si, non seulement les parlementaires, mais surtout les citoyens, pouvaient bien se comprendre dans une langue qui ne serait pas celle d’une tierce puissance.

Puisque les europarlementaires ne se décident pas encore à apprendre une langue commune dans laquelle ils pourraient très vite s’exprimer avec autant d’aisance et d’élégance qu’Adela, la jeune Roumaine, rien n’empêche les citoyens de l’U.E., comme du monde entier, de s’y mettre.