Lang international

Publié le mardi 20 février 2001 par admin_sat , mis a jour le mercredi 20 octobre 2004

L’Agence France Presse a donné écho, le 23 janvier, à un appel fait ce même jour par M. Jack Lang devant quelque 150 inspecteurs de l’Éducation nationale des académies de Lille, Amiens et Rouen en réunion à Paris. Le ministre de l’Éducation nationale a appelé les inspecteurs à l’aider à promouvoir la diversité linguistique à l’école primaire. Il a affirmé se battre pour que "tout jeune puisse posséder pleinement deux langues vivantes étrangères, la première enseignée depuis le plus jeune âge et la seconde en sixième" en ajoutant : "Si j’étais un dictateur, j’interdirais l’anglais à l’école primaire". Il a engagé les inspecteurs à promouvoir l’enseignement des autres langues.

Or, s’il y a une langue qui a été frappée d’interdictions par des dictateurs de tous calibres, c’est bien l’espéranto, l’alternative linguistique qui aurait évité la dictature de plus en plus écrasante de l’anglais. Ensuite, point n’est besoin d’être dictateur pour permettre le libre choix de l’espéranto dans l’enseignement, comme langue à option. Jack Lang avait lui-même posé à son prédécesseur, Claude Allègre, cette bonne question qui appelle une bonne réponse : "M. Jack Lang appelle l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale, de la recherche et de la technologie sur la promotion de l’enseignement de l’espéranto, langue à portée universelle, dans les établissements scolaires français. Compte tenu de son développement dans bon nombre de pays de l’Union européenne et dans le cadre de l’élargissement de la Communauté, il souhaite savoir les mesures que prendrait le Gouvernement pour favoriser son expansion en tant que langue auxiliaire de communication". ("J.O." du 16 mars 1998, p. 1493/7031)