L’anglais - la langue du monde

Publié le mardi 26 mai 2009 , mis a jour le lundi 25 mai 2009

The World’s Language

Comme le football et d’autres sports, la langue anglaise est née ici et s’est étendue aux quatre coins du globe. Aujourd’hui plus d’un milliard de personnes la parlent. Cela devient la langue du monde : celle d’internet, des affaires, de l’aéronautique internationale ; une voie de communication mondiale et d’accès mondial à la connaissance. C’est devenu un moyen pour des centaines de millions des gens de tous les pays de se parler, de façon remarquable. Effectivement l’anglais est beaucoup plus qu’une langue : c’est un pont à travers les frontières et entre les cultures, une source d’unité dans un monde qui évolue rapidement.

L’anglais ne nous rend pas tous pareils et nous respectons nos différences. Mais il nous permet de communiquer entre nous, de mieux nous comprendre. C’est donc une force puissante non seulement pour l’économie, les affaires et le commerce, mais aussi pour le respect réciproque et le progrès. Je ne sais pas depuis combien de temps je parle avec des gens de tous les continents du pouvoir de la langue anglaise à briser les barrières de la compréhension.

Pour la Grande-Bretagne, ce n’est pas une simple affaire de fierté nationale. C’est en partie un « accident » de l’histoire – un flux de connaissance et de commerce répandant la langue anglaise à travers le monde - qui s’est renforcé après la Seconde Guerre.

Les uns après les autres à travers le monde, des gouvernements reconnaissent le rôle de l’anglais, Comme en témoigne le fait de garantir son enseignement en primaire comme matière de base. Au total, 2 milliards de personnes apprendront ou enseigneront l’anglais dans le monde d’ici à 2020. Aujourd’hui 350 millions de personnes parlent l’anglais en Inde et encore 300 millions en Chine, avec plus d’enfants qui étudient l’anglais dans les écoles chinoises que dans les écoles britanniques. Sur les continents et dans les pays où il y a plusieurs langues ou dialectes, les gens communiquent souvent en anglais, la langue qu’ils ont en commun.

Mais dans le monde il reste des millions des gens à qui l’on dénie cette chance d’apprendre l’anglais, que l’on empêche d’apprécier les avantages d’internet, du commerce et de la culture. Je crois que personne, même pauvre, même éloigné, ne devrait nier la chance que la langue anglaise donne. Je veux donc que la Grande-Bretagne fasse un nouveau cadeau au monde en s’engageant, quelles que soient les circonstances, à aider et à soutenir ceux qui souhaitent avoir accès aux outils dont ils ont besoin pour apprendre ou enseigner l’anglais. Mon plan consiste à ce que, dans les dix prochaines années, au moins 1 milliard de personnes dans les villages et les villes de chaque continent aient accès aux ressources, au matériel et aux qualifications du Royaume-Uni.

Cette semaine, pendant ma visite en Chine et en Inde, nous commencerons à réaliser notre nouvel engagement. Je veux que ce soit une tentative mondiale dans les secteurs publics et privés, en collaboration avec les animateurs, les compagnies de télécommunications, les éditeurs, les universités, les collèges et les écoles pour élargir les occasions d’apprendre l’anglais.

Premièrement, nous annoncerons que, travaillant avec les partenaires tant des secteurs privés que publics, le Conseil britannique mettra sur pied de nouvelles offres par internet pour les enseignants d’anglais dans le monde, avec prêt de matériel, ressources et qualifications dont ils ont besoin pour développer leurs connaissances en anglais. Ayant mis au point avec la BBC et l’Université ouverte l’utilisation d’internet pour bien plus de gens, le Conseil britannique est bien placé pour réaliser ce projet et aplanir les obstacles.

Le nouveau site permettra que les frais de scolarité se fassent via le VOIP (Voice Over Internet Protocol), en exploitant la nouvelle technologie pour partager la puissance de l’anglais. Il fournira des liens vers un large éventail de sites, avec une richesse de connaissances et de créativité dans l’éducation, l’industrie, la culture et les sciences. Au cours des prochaines années, nous espérons voir le site utilisé par les gens des écoles, des villes et même d’endroits éloignés de chaque continent.

D’un œil plus critique, il mettra des enseignants en anglais et des étudiants en contact avec leurs homologues de Grande-Bretagne et d’autres pays. Avec un début en Chine, notre ambition de départ est d’encourager 1 million de connexions sur le site internet en un mois. Cela jouera un plus grand rôle encore dans la transformation rapide de l’emploi de l’anglais en Chine, en soutenant la décision du gouvernement de la Chine que les leçons d’anglais soient une obligation dans les écoles chinoises dès l’âge de six ans, avec 20 millions d’enfants par an pour commencer. À Pékin, seuls 200 000 adultes prennent des leçons d’anglais hors système scolaire. Et je crois que, avec une bonne aide, nous aurons une situation telle que d’ici à 2025 le nombre d’anglophones en Chine excédera le nombre d’anglophones de première langue dans tout le reste du monde.

Deuxièmement, pour transformer l’enseignement de l’anglais, nous devrons radicalement augmenter le nombre et la qualité de cet enseignement. Nous développerons donc le cadre existant des qualifications pour les enseignants afin de renforcer la compétence de ces enseignants à chaque stade de leur carrière. Nous encouragerons le développement de nouveaux cours d’apprentissage à court terme, en tirant parti du succès des qualifications actuelles telles que le certificat et le diplôme d’enseignement de la langue anglaise. Et nous travaillerons avec la BBC, ainsi qu’avec d’autres animateurs et fournisseurs de perfectionnement en anglais, pour accroître le nombre de programmes d’études anglaises accessibles via le Web, et encourager ainsi les compagnies commerciales à rendre disponibles livres, CD et DVD qui en découlent.

Pour faire avancer les choses immédiatement, j’annoncerai en Inde, au plus tard cette semaine, un nouveau programme du Conseil britannique pour recruter les professeurs des maîtres qui formeront, à leur tour, 750 000 enseignants en anglais en Inde au cours des cinq prochaines années. Ces formateurs seront capables de travailler à travers le pays avec les autorités publiques et les entreprises pour augmenter la compétence en anglais de millions d’Indiens.

Nous irons encore plus loin en mettant l’anglais à la disposition d’un large public - offres ouvertes par téléphone, télécommunications, internet, émissions - ; les sociétés de sites internet devront rendre disponible l’apprentissage de l’anglais via leurs canaux avec du matériel plus dynamique et plus pratique.

Ainsi avec plus d’enseignants, avec plus de cours, avec plus de sites internet, et maintenant avec un nouveau marché impliquant les médias d’édition et les industries de communication, nous ouvrirons l’anglais à de nouveaux pays et aux nouvelles générations.

L’anglais est notre héritage, mais cela devient aussi un avenir commun pour le commerce humain et pour la communication. C’est une grande occasion pour la Grande-Bretagne et une mesure de sa grandeur qui n’est pas afférente à l’empire ou au territoire, mais qui réside en une langue qui a le pouvoir de rapprocher plus de 200 pays et des milliards de gens, et qui a la force d’évoluer et de s’adapter. Nous nous attacherons avec vigueur à la tâche audacieuse que notre langue devienne la langue mondiale commune. Une langue qui aide à parler dans le monde, à rire et à communiquer ensemble.

Traduction : Nathalie Bayard